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En Côte d’Ivoire, les aires protégées (AP) constituent des sanctuaires pour la conservation de la biodiversité. Cependant, des activités anthropiques mettent à rudes épreuves la gestion durable de ces espaces dont le statut officiel doit en principe les soustraire de toute utilisation humaine. Dans le centre de la Côte d’Ivoire, les activités des populations riveraines impactent négativement la gestion durable de la réserve de Lamto. Les ressources naturelles sont de plus en plus rares dans la zone rurale à cause de la surexploitation. Cette situation a pour conséquence l’intensification de la convoitise des populations sur les ressources de la réserve. Ce travail se propose d’étudier les différents types d’activités anthropiques illicites qui mettent en mal la gestion durable de la réserve. La recherche documentaire et l’enquête de terrain sont les techniques de collecte de données utilisées pour la réalisation de cette étude. L’enquête par questionnaire réalisée auprès de 208 ménages, les entretiens, les levées de terrain ont permis de comprendre que le braconnage commercial, la pêche illicite, la destruction des palmiers, l’exploitation forestière anarchique et le défrichement agricole sont les principales activités qui mettent en mal la gestion durable de la réserve.